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1+1=3, apprendre ou comprendre Featured
22 Jui 2019

1+1=3, apprendre ou comprendre

Quand 2 éléments en relation crée un 3ieme effet dépassant l'objectif de chacun des éléments... C'est la puissance de l'interaction dans le monde du vivant. Quand apprendre n'implique pas forcement de comprendre pour agir, en laissant une part d'inconnu dans les pratiques culturales fondées sur le vivant.

   Par Ronald Blanrue. 

Constat

On vit dans un monde rationnel, mental ou toute expérience doit être scientifiquement prouvée pour avoir du crédit et être reconnue (monde rationnel, énergie masculine).

Le monde plus artistique et émotionnel vit en monde parallèle (monde de l’intuition, énergie féminine), avec peu de symbiose avec le monde rationnel. Le monde émotionnel est apprécié pour les moments de joie qu’il apporte, mais peu considéré pour les décisions de société.

Dans la découverte du jardin, j’ai des prises de conscience et ‘d’appels’ (des intuitions) pour une action qui s’avère judicieuse et donnent des résultats positifs. Je ressens de la justesse dans le ventre et sens la vie revenir dans le végétal (lien énergétique homme-nature ?).  Le feuillus des arbres changent petit à petit au fil des ans (+ dense, + vert).

Seul ce dernier point serait reconnu (car concret, visible), mais pas la manière d’y arriver (trop abstraite, non prouvée). Pourtant dans le ventre, le résultat a été perçu bien avant le visible sur le feuillus.

Exemple :

En utilisant un extrait fermenté (EF) A, j’induit un résultat associé. (consoude => potasse => renforcement des racines).

En utilisant un extrait fermenté (EF) B, j’induit un autre résultat (ortie => azote => développement).

Bien que leurs apports sont difficiles à prouver scientifiquement, le résultat est visible (c’est l’apprendre).

Mais si je mixe EF A + B,  j’induit un résultat démultiplié par association des molécules (>200 par EF). Mais là je ne sais pas l’expliquer (le 'comprendre'). En associant l'homéopathie 'cuprum metallicum' avec la décoction de prèle, l’œil de paon est < 5%, bien mieux que la prêle seule ou la bouillie bordelaise. Je ne sais pas l’expliquer, donc pas de valeur dans le monde scientifique rationnel.

Esprit critique et dérision:

C’est la différence majeure entre l’usage de produits vivants qui inter-agissent et les produits conventionnels basés sur l’élimination de l’insecte, du végétal ou du champignon.

Le développement des connaissances ne tient pas à grand-chose, démontré scientifiquement (donc mathématique) ou rien. Hors l’approche scientifique a aussi ses limites, fondée sur des hypothèses figées (si elles sont erronées, toutes les analyses associées s’écroulent).

On peut développer la connaissance acquise par ressenti/expérience (intuitif), mais la société se l’interdit. C’est comme si on devait vivre qu’avec 50% de nos capacités. Si on pousse le comparatif à l’absurde, c’est comme si on utilisait que 1 bras et 1 jambe (avancez comme ça !).

Revenons aux EF, on a 1+1= 3 car chaque produit apporte son effet tierce par les nouvelles interactions entre EF et le végétal ciblé (peut être bénéfique ou négatif si mauvais usages). Une base d’expérience devient cruciale pour cadrer les bons usages (comme pour les herboristes d’antan).

C’est surprenant que la réglementation considère le produit phytosanitaire (le traitement) et l'ennemi visé (l'insectes, champignons, herbes) dans ses études, mais pas la plante ciblée (ie sa réaction aux intrants !).

Remettre en cause les hypothèses de départ

Pour continuer son évolution, l’humanité doit accepter d’ouvrir ses connaissances à des méthodes non scientifiques, non mathématiques (d’ailleurs les règles économiques qui nous gouvernent ne le sont pas non plus…); c'est à dire  plus intuitives, plus empiriques, non figées (en mouvement expérience-correction, comme la vie).

La science base trop sa recherche sur la séparation des éléments et la dissociation (pour simplifier la démonstration aux connaissances du moment), alors que l’interaction des éléments est un critère essentiel dans l’efficacité des produits vivants. Trouver une réponse sur un élément de décomposition sans considérer le tout ne règle pas le problème d’ensemble mais qu’une partie (les limites du produit élaboré ainsi, on repousse tout au plus l’apparition de la maladie).

C’est par ce principe qu’on crée des arômes avec 2 ou 3 molécules d’une plante qui peut en contenir plus de 200 (stevia, ortie…). La copie de goût réduit ne sera jamais à hauteur du naturel, de par la méthode utilisée.

En éludant l’interaction dans l’analyse, on occulte les risques liés aux associations de produits. Comme les molécules chimiques sont rémanentes dans le sol (contrairement aux molécules naturelles), ces associations se font aux grés des produits successifs utilisés (provoquant les cocktails explosifs, cause potentielle des pertes de ruches).

Les hypothèses sont primordiales dans toute méthodologie scientifique, mais celle de la rémanence n’est pas retenue dans l’étude des produits non naturels. Cherchez la faille dans la rigueur…

Quant au contre argument de l’instabilité des produits vivants (les 'EF', 'EM" pour la microbiologie…), ca ne tient pas. Le vin ou fromage est vivant, non stable, dont les meilleurs crus se bonifient avec le temps….

QUE CONCLURE

Ce n’est pas en simplifiant les analyses qu’on étendra l’apprentissage de la connaissance de la complexité de la vie, retardant d’autant sa compréhension...

L’usage de produits de vie (EF) crée le théorème '1+1=3', par l’interaction avec la plante visée ou avec un autre produit vivant (EF, EM, mycorhizes).

L’idée n’est pas de faire sans le monde scientifique (qui a cumulé beaucoup de connaissances utiles), mais de pondérer leur place et ouvrir la connaissance à d’autres méthodes/compétences plus intuitives. La somme de toutes les expériences devant booster la connaissance et la compréhension de la vie de manière plus empirique.

Et changer la dualité dans les oppositions de méthode (énergie de lutte) en synergie pour la vie (par diversité des méthodes, système de connaissance co-constructif).

Changer la logique de lobby pour permettre de nouveaux possibles…

 

 

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